Le vent me dit...
A trop faire semblant
de rattraper le temps,
c'est un peu d'éternité
qu'on laisse partir en fumée,
c'est retourner vers les néants,
c'est courir après le vent,
c'est lutter contre l'oubli
d'où glissent les ombres de l'ennui
Laisser filer le temps, le vent, la lumière et les gens. S'imprégner des plaisirs sans aucun déplaisir. Saura t-on jamais s'il y a plus de temps ou de néant, de lumière, de vent, de gens, de plaisir ou d'horreur, dans l'avenir que dans le passé ? L'instant n'existe pas, ne sera jamais figé; et ainsi le réel n'existe pas encore qu'il est déjà passé. La contemplation est l'éternité de ce qui ne sera jamais instant. Un délire de pensées sur des émotions fugaces. Un fait d'exister en tant qu'âme. Tendre vers l'inconsistance d'énergie pure. Exister; c'est "lutter contre l'oubli d'où glissent les ombres de l'ennui" ! (Mots images, flashs d'émotions...)
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